Nouméa (Nouvelle Calédonie) 2010.05c, boîte de chocolats

2010.05c

Bénédicte, une amie qui habite en Nouvelle Calédonie, est de passage chez moi au cours d'un séjour en France pour une tournée de parents et amis.

Je lui ai concocté un petit soleilheur transportable (comme pour Marc à La Réunion).

Elle m'a informée que le décalage horaire est 10 heures en hiver et 9 heures en été, par rapport à la France. Cela me renseigne sur la numérotation à décider, et je la chargerai de le vérifier lorsqu'elle sera retournée chez elle.

Le modèle aurait pu être aussi simple que celui de Marc : seulement 3 plans, horizontal, vertical est et vertical ouest, car la latitude de Nouméa est pratiquement celle de La Réunion ; mais il m'aurait fallu une boîte rectangulaire, que je n'ai pas en réserve. Je n'ai que des boîtes carrées, et j'en ai tiré parti en remplaçant une partie horizontale par un 4e plan, incliné à 45° sur l'horizontal, déjà envisagé dans le cas de soleilheurs pour les pays tropicaux. Je rappelle qu'un plan vertical (comme pour la boîte de Besançon) est exclu justement dans le cas des pays tropicaux, où le soleil est souvent voisin du zénith.

Ci-dessous je donne la manière dont je construis les épures d'un tel soleilheur.

Besançon, panoramique 4 plans 2010.04, boîte de chocolats

2010.04

Avec une autre boite de chocolat vide que j'avais, j'ai eu envie de faire un panoramique horizontal pour Besançon, comme pour La Réunion.

Dans un premier temps, la boîte, carrée, contenait un seul semestre (comme fig 2002.06) ; pour le 2e, il fallait soit une 2e boîte, soit équiper son couvercle, mais celui-ci a une dimension légèrement différente et ce n'était plus si simple.

J'ai alors repensé à "mon premier soleilheur", pour lequel j'avais tiré parti de la droite d'équinoxe en y pliant à la verticale le plan horizontal recevant l'automne-hiver : le volume devient beaucoup plus ramassé et permet de gagner de la place.

Il se trouve que la ligne d'équinoxe est exactememnt à la moitié de la surface horizontale de la boîte, donc les deux semestres s'y logent élégamment dans le fond.

L'heure légale à La Réunion 2010.05, a

2010.05

J'ai demandé à Marc, à La Réunion, de mettre en place son soleilheur et de prendre une photo "en vrai", à une heure entière si possible. Il était 14h à sa montre le 10 mai, mais la date lue aurait été trop fausse à son avis, alors il a décidé d'un compromis et m'a envoyé la photo ci-dessus (entre autres).

2010.05a

Perplexe et intriguée au premier abord, je l'ai imprimée, j'ai tracé un cercle, ayant pour centre le pied de la colonne pointue (qui est une vis à bois, vous l'avez reconnue) et pour rayon la longueur de son ombre (qui reste constante lorsqu'on tourne le boîtier sur le plan de la table). Et j'ai découvert l'erreur !

Le point d'intersection avec la ligne horaire 14h donne pour date le 1er avril environ ; par contre, avec la ligne horaire 13h, il donne environ le 10 mai, qui est la bonne date.

Il y a donc un écart d'une unité dans la suite des numéros d'heures. J'avais pourtant réfléchi en dessinant les chiffres, et supposé que l'heure légale là-bas (où il n'y a pas de changement d'heure d'été) était celle du méridien du lieu (0).

Et non ! C'est (+1) comme en France l'heure légale d'hiver, et la preuve : il y a 3 heures de décalage en hiver lorsque nous nous téléphonons.

Je reproduis la carte des fuseaux horaires légaux, qui figure sur une mappemonde : ils sont très "tordus" pour tenir compte des frontières des pays. Cette carte permet de connaître l'heure légale partout dans le monde.

On compte bien 3 fuseaux horaires légaux entre la France et La Réunion.

Panor. plan horizontal pour La Réunion 2010.01

2010.01

L'un de mes fils est à l'île de La Réunion. Je l'ai muni d'un soleilheur panoramique pour ce lieu. J'ai pris cette photo (de simulation) à Besançon avant qu'il le mette dans ses bagages.

J'avais d'abord envisagé un cylindrique horizontal (comme pour Yaoundé, Caméroun, où il n'est pas allé, finalement) ; mais les éléments cylindriques auraient été plus allongés donc plus encombrants, et je n'en disposais pas.

J'ai alors pensé à une autre structure horizontale, plus simple : le "plan horizontal", mentionné pour Besançon (2002.06), où je présentais le premier semestre seul, que je reproduis ci-dessous.

J'ai avisé dans mes réserves une boite de chocolats vide et propre. Je l'ai équipée des deux semestres pour La Réunion.

Une flèche peut remplacer l'étoile 2009.07a

2009.07a

Le confort de lecture donné par la flèche du soleilheur précédent (panoramique de façade) m'a donné envie d'en adapter le principe pour un soleilheur de façade octogonal, habituellement équipé d'un oeilleton étoilé (2004.03a).

Qu'en pensez-vous ? Moi je la trouve bonne, cette idée. Je donnerai désormais le choix aux prochains clients.

Panoramique de façade 2009.07

2009.07

J'ai cherché à réunir les avantages de plusieurs de mes modèles panoramiques, privilégiés par leur propriété de vision globale de toute la journée d'un seul coup d'oeil, sans avoir à se déplacer entre le matin et l'après midi par exemple (comme c'est le cas le plus souvent).

Ces modèles "privilégiés", semestres séparés, sont : le "équidéclinant" (2000.05a) et le "demi-cercle", tourniquet (2001.08, 2003.05, 2007.04) ou miroir (2001.08b', 2005.05, 2003.08, 2008.11d).
C'est le dernier (2008.11d), monté sur un support orientable fixable à une façade, qui m'a inspiré la notion de "panoramique de façade". Il implique la lecture intérieure, donc sans nécessité d'un matériau translucide obligatoire pour une lecture extérieure : un matériau opaque est bien plus facile à trouver. Il aurait fallu équiper le modèle 2001.08b d'un support orientable, mais cela n'était pas simple, et surtout, un cylindre opaque découpé comme il l'était ( et le fallait) est fort compliqué à réaliser, et sa forme cylindrique ne reste pas garantie, une fois enlevé le devant du cylindre.
En renonçant à la forme cylindrique (malgré son tracé bien plus régulier et homogène), il restait à utiliser le privilège du "équidéclinant" mais en ajoutant un plan central plein sud pour éviter la hauteur exagérée du tracé dans la région du midi solaire.
Divers essais d'angles de déclinaison (30°, 40°, 45°) m'ont fait adopter 45°, en sacrifiant les heures extrêmes (6h et 21h), qui auraient allongé démesurément et assez inutilement la largeur de l'ensemble. Ces heures extrêmes auraient été gardées sans allongement avec 30°, mais au prix d'une fermeture de l'angle de vision, préjudiciable au confort d'observation.
Cette structure de 3 plans : un plan plein sud et deux plans pliés à 45°, découpés pour suivre le tracé des lignes horaires, est assez facilement réalisable par une entreprise de métallerie. Les 2 semestres sont disposés tête-bêche, rappelant la disposition "miroir" du "demi-cercle", et l'ensemble se fixe sur un des supports orientables en alu (2008.11) prévus pour mes soleilheurs de façade.

Pour avoir l'heure réellement toute la journée, il suffit de fixer ce support au voisinage de l'angle sud d'une maison. Sinon on ne l'a pas toute, mais les 2/3 environ de la journée, en tous cas nettememnt plus que la demi-journée que donnent mes soleilheurs octogonaux.

Le choix du point de lecture est une flêche, dont l'ombre est très agréablement lisible sur les trois plans, même aux extrêmités de la journée.

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